Les actualités de la Grande Guerre en 2018
Les blessés psychiques de la Grande Guerre
Au front, les soldats côtoient la mort au quotidien, et vivent dans des conditions déplorables. Physiquement fragilisés, ils découvrent alors une maladie nouvelle, les troubles psychiatriques. Une pathologie difficile à distinguer, puisqu’elle peut se manifester sous différentes formes.
Consultez l'articleLes pourparlers
L'aigle allemand terrassé par le glaive des armées françaises. Ce monument belliqueux est dédié aux libérateurs de l’Alsace
et de la Lorraine et il a été érigé face à la clairière de l’Armistice. Paix de droit ou paix de force ?
C’est tout l’enjeu des semaines qui précèdent le 11 novembre 1918. Français, Anglais, Américains n’ont pas les mêmes objectifs ; Les Allemands, eux-mêmes, sont divisés.
L'exploit d'Alvin York
En Septembre 1918, les Alliés lancent une ultime offensive censée décider du sort de la guerre, l’offensive Meuse-Argonne. Parmi les soldats américains présents sur place, un caporal de 30 ans, Alvin York. C'est un fermier du Tennessee, marqué par un fort pacifisme religieux.
Consultez l'articleLes code-talkers
Pendant la Grande Guerre, 12 000 Amérindiens ont servi dans l'armée américaine. La propagande a largement utilisé le stéréotype du « guerrier Indien » pour vendre la guerre. Mais loin des clichés, c'est un rôle beaucoup plus subtil que certains de ces soldats ont joué : les 'Code Talkers' qui ont utilisé leur langue pour coder les communications.
Consultez l'articleL'offensive Meuse-Argonne
Du haut de la tour de Montfaucon, une vue sur le champ de bataille de Meuse-Argonne. C'est ici qu'a eu lieu la plus importante offensive américaine de la guerre. Quarante-sept jours de combat qui peuvent être considérés comme l'acte de naissance de l'Armée des États-Unis. Une naissance qui a eu lieu dans le sang.
Consultez l'articleLa libération du Saillant de Saint-Mihiel
Large de 38 km et profond de 23, la poche de Saint-Mihiel constitue une menace depuis le début de la guerre. Positionnés en hauteur, à Montsec, les Allemands ont l'avantage du terrain. Réduire ce saillant permet de mettre Verdun définitivement à l'abri. Cela assure aussi le rétablissement de la voie ferrée entre Nancy et Paris.
Consultez l'articleHollywood en guerre
Des appareils photo, des caméras...Dès leur entrée en guerre, les États-Unis ont pris soin de leur image, faisant notamment appel à l'industrie du cinéma pour promouvoir l'action des soldats américains.
Mais derrière la guerre de la propagande, c'est une véritable guerre commerciale qu'Hollywood est venue livrer en Europe.
Monseigneur Ruch
Durant la Première Guerre mondiale, point de bataille sans aumônier militaire. Souvent en première ligne, ils portent secours aux blessés, adressent des paroles réconfortantes aux mourants.
Consultez l'articleLes suicidés, ces soldats oubliés de la Grande Guerre
Près de 4 000 soldats se sont donnés la mort entre 1914 et 1918. Mais 100 ans après la Grande Guerre, le suicide des poilus demeure une part obscure du conflit, au point que les descendants de ces hommes tentent encore de réhabiliter leur mémoire.
Consultez l'articleLe général Debeney
"Le 8 août est le jour de deuil de l'armée allemande". Cette sentence signée Eric Ludendorff, le général Debeney la porte comme une médaille. "Je n'ai pas beaucoup d'argent à léguer à mes nombreux enfants, mais je peux leur léguer cette phrase." Chef de la première armée française, Marie-Eugène Debeney sera l'un des héros du communiqué, pendant l'année 1918.
Consultez l'articleJean Estienne, le père des chars
On l'a surnommé « le père des chars ». Le général Estienne est l’homme qui a doté la France de la plus imposante force blindée du monde en 1918. Ce militaire visionnaire a dû lutter contre le scepticisme de ses supérieurs pour imposer ses idées.
Consultez l'articleLe général Gouraud
Henri Gouraud, un militaire dans l’ombre des gloires nationales Pétain, Joffre et Foch. Son rôle sera pourtant décisif dans la grande contre-offensive victorieuse de juillet 1918.
Consultez l'articleLe bagne de Sedan
Le château fort de Sedan, le plus grand d’Europe et vestige du moyen âge, a été transformé à la fin de la guerre par les Allemands en camp d’internement pour les civils.
Consultez l'articleLa ruse de Belfort
La ruse de Belfort, opération militaire, est prévue au mois d’août 1918. Elle est destinée à faire diversion, ça ne vous dit rien ?... et pour cause ! Cette opération d’envergure prévue en Alsace, n’a jamais eu lieu. C’est un leurre, déposé au tonneau d’or de Belfort. Ce leurre était pour tromper les troupes allemandes. Il s'agissait de détourner l'attention des Allemands de la véritable offensive, la bataille de Saint-Mihiel, dans la Meuse, conduite notamment par les soldats américains.
Consultez l'articleJoseph Darnand, nettoyeur des tranchées
Joseph Darnand, le secrétaire général de la milice française, l’un des symboles de la collaboration avec l’Allemagne nazie durant la deuxième guerre mondiale, exécutée à la libération. Une personnalité, plus que controversée, qui fut pourtant l’un des héros, méconnus, de la Grande Guerre.
Consultez l'articleNeuville-Saint-Vaast, la cité des mutilés
Le lieu est unique en France. Ce quartier a été construit pour des soldats gravement blessés durant le conflit.
Consultez l'articleLa collection Thuillier
C'est une galerie de portraits unique en son genre : 4 000 photos prises par un couple de paysans. C'est la collection Thuillier et elle fait la fierté de Vignacourt. Ce village de la Somme a vu passer des hommes du monde entier, pendant la guerre. Ils venaient se reposer ou s’amuser. De cette escale, ils ont gardé un souvenir : ces clichés à l’extraordinaire précision.
Consultez l'articleLa victoire en 93 minutes
À Le Hamel, une offensive limitée, soigneusement préparée, a été couronnée de succès, le 4 juillet 1918.
Les Australiens avaient prévu de prendre ce village de la Somme en 90 minutes... Il en fallut 93.
Italie 1918
C’est dans ces montagnes, les Alpes, du Trentin à la vallée de l’Isonzo, que se battent depuis 1915 les troupes italiennes
contre les empires centraux, Autriche-Hongrie et Allemagne. Une guerre blanche, car souvent dans la neige,
une guerre d’usure, qui s’achève à l’automne 1918.
Le cheval cabré, naissance d'un symbole
Le cheval cabré, mondialement connu pour orner des voitures de courses, n’est pas né sur un capot, mais bien sur la carlingue d’un avion. Celui du plus grand pilote italien de la Grande Guerre : Francesco Baracca.
Consultez l'articleLes chiens du diable
Les marines reposent depuis cent ans au pied du bois de Belleau (Belleau Wood) Un symbole pour ce corps si célèbre. Ici au sud de l’Aisne, ils ont stoppé l’assaut allemand, puis contre-attaqué, au prix de lourdes pertes. Fusils contre mitrailleuses, dans une mêlée sauvage. Les Marines y ont gagné un surnom, "les chiens du diable".
Consultez l'articleLes soeurs Cromwell
Gladys et Dorothy Cromwell, deux jumelles américaines, sont entrées au service de la Croix Rouge comme infirmière en 1917. Deux sœurs, au destin tragique.
Consultez l'articleLa chute de chemin des Dames
De l’abbaye de Vauclair, il ne reste que des ruines. Ici, sur le chemin des Dames, Français et Allemands se sont battus avec acharnement pendant des années. En 1917, les Français étaient restés maîtres du terrain, après une offensive de plusieurs mois. En mai 1918, les Allemands réussirent l’impensable : faire tomber cette position en quelques heures seulement.
Consultez l'articleLe sacrifice des 35 sénégalais
Le 29 mai 1918, les Allemands s'emparent du chemin des Dames et mettent le cap sur Reims, le dernier rempart de la route vers Paris. Pour freiner leur avance, une section du 61ème bataillon de tirailleurs sénégalais, composée de 35 hommes, se retranche alors à Merfy au nord de la ville. Face à eux, 1000 soldats du 127e régiment d’infanterie.
Consultez l'articleLe soldat inconnu vivant
Sa photo a fait la Une des journaux pendant tout l'entre deux guerres. Son histoire a inspiré des écrivains et des dramaturges. Soldat amnésique connu sous le nom d'Anthelme Mangin, il fut surnommé « le soldat inconnu vivant ». Un symbole des souffrances individuelles et collectives de la Grande Guerre.
Consultez l'articleLes prisonniers allemands au Japon
En août 1914, le Japon, allié aux Britanniques, lance un ultimatum à l'Allemagne pour qu'elle lui remette sa colonie chinoise de Tsing Tao. Depuis sa victoire contre les Russes en 1905, le Japon désire accroître sa puissance en Asie. Le siège de Tsing Tao débute, sur mer puis sur terre. Encerclée par 60 000 hommes, la garnison capitule en novembre 1914. Les 4700 soldats allemands sont envoyés au Japon pour y être internés.
Consultez l'articleLes prisonniers de guerre français
Entre 1914 et 1918, 540 000 soldats français sont faits prisonniers sur le front ouest. Une masse de captifs totalement inédite à l'époque. Pour y faire face, les Allemands ont créé 200 camps. Le sort de ces prisonniers est régi par les conventions internationales sur le droit de la guerre. Internés dans des Oflags, les officiers sont dispensés de travail. Les hommes de troupe peuvent, eux, servir de main d’œuvre. Des camps de travail, annexes des Stalags, couvrent l'ensemble du territoire du Reich.
Consultez l'articleRockwell, une légende de l'escadrille La Fayette
Kiffin Rockwell naît en 1892 dans le Tennessee. Il intègre l’école militaire de Lexington en Virginie puis l’université de Washington. Très vite, il ressent le besoin d’accomplir de grandes choses. Quand la guerre est déclarée en Europe, il s’engage volontairement dès 1914, convaincu comme de nombreux américains d’avoir une dette envers la France. Durant un an, le jeune soldat découvre le pays et les tranchées, et enfin à l’été 1915 obtient ce qu’il souhaite : intégrer l’aviation.
Consultez l'articleLa fraternisation des soldats
Le front des Vosges est considéré comme un front calme par les forces en présence. Les soldats passent leur journée à attendre…De quoi encourager les envies de fraternisation côté allemand et côté français. En juillet 1917, Albert Tiolloy engagé volontaire, occupe un poste de garde au Violu au fond de la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines. Un jour il discute avec les sentinelles ennemies, échange des marchandises et prend même le risque de se faire photographier côté allemand avant tranquillement de regagner son poste.
Consultez l'articleD'un uniforme à l'autre
Quand la guerre est déclarée en 1914, les alsaciens lorrains, plus que les autres, sont confrontés à un choix. Ils sont allemands donc ils doivent endosser l’uniforme germanique. 380 000 d’entre eux sont ainsi mobilisés. Mais ils peuvent également, pour les francophiles, désertés et s’engager dans l’armée française : 18 000 soldats feront ce choix dès le début de la guerre.
Consultez l'articleLe baron rouge
Le fokker du Baron rouge a tant marqué les esprits qu’on en construit encore des copies. Ce triplan, il en reçoit le premier exemplaire, en août 1917. Richthofen est un as. Il a déjà abattu tant d’ennemis aux commandes de son Albatros.
Consultez l'articleLe mémorial national australien
Les Australiens ont fait de Villers-Bretonneux leur mémorial national. Le 25 avril 1918, ils reprenaient ce village picard aux Allemands, écartant ainsi la menace qui pesait sur Amiens. Plus de 2000 hommes sont enterrés ici, soldats venus de tout l’Empire. Leurs tombes témoignent du combat acharné mené pendant des semaines.
Consultez l'articleChar contre char
Une modeste borne marque un tournant dans l’histoire militaire. Près de Cachy, des chars anglais et allemands se sont affrontés pour la première fois, le 24 avril 1918. Les Allemands attaquent la Somme. Ils utilisent un tank de leur cru, l’A7V, énorme coléoptère à l’équipage pléthorique : 18 hommes embarquent à son bord mais ce Sturmpanzerwagen arrive trop tard.
Consultez l'articleAlbert Ier, héros d'un pays meurtri
Nieuport, au bord de la mer du Nord, en Flandre belge. Au centre de cette rotonde, la statue équestre du roi Albert 1er... hommage du royaume à son souverain pour son rôle pendant la Grande Guerre. Car le roi des Belges défendra farouchement son petit pays presque totalement occupé durant les quatre années du conflit.
Consultez l'articleLa libération de la Belgique
11 novembre 1918, signature de l’Armistice. Mais ce jour-là en Belgique, les obus continuent de tomber près de Mons, la tension est encore vive à Liège et Bruxelles. Il faudra attendre le 28 novembre pour que la Belgique soit entièrement libérée. Cette libération est un soulagement. Car ce petit pays est le seul du front de l’ouest à avoir souffert d’une occupation quasi-totale.
Consultez l'articleLa bataille de la Lys
Saint-Floris, près de Béthune dans le Pas-de-Calais. Fin avril 1918, ce petit village marque l'avancée extrême des Allemands. C'est ici que se trouve le seul monument qui commémore la bataille de la Lys. Il faudra attendre 70 ans après l'armistice pour qu'il soit érigé. Une bataille longtemps oubliée. C'est pourtant lors de cette bataille que les allemands tentèrent d'en finir avec les britanniques très affaiblis.
Consultez l'articleLe mont Kemmel, paysage d'apocalypse
À 156 mètres de hauteur, le mont Kemmel dans les Flandres belges. C'est un point de repère pour les artilleurs qui offre un panorama exceptionnel sur la plaine. Pendant le conflit, les 2 camps se le disputeront âprement. Le 5 septembre 1918, le mont Kemmel tombera définitivement entre les mains des alliés mais la violence des combats et les bombardements l'ont dévasté. Il sera rebaptisé le mont chauve.
Consultez l'articleJean Lépine, le psychiatre des sans blessures apparentes
« Sans blessures apparentes », c’est ainsi que le docteur Jean Lépine, Chef du centre de psychiatrie de la 14e région militaire et de l’Asile de Bron qualifie les soldats victimes de ce qu’on appelle aujourd’hui le stress post-traumatique »… des hommes rendus fous par la guerre.
Consultez l'articleLes aliénés, soldats internés psychiatriques
La Grande Guerre n’a pas infligé que des blessures physiques aux soldats, mais des traumatismes psychiques aussi. Longtemps oubliés, des dizaines de milliers d’hommes ont ainsi été hospitalisés voire internés dans des asiles, sans qu’on ne puisse établir exactement leur nombre. L’hôpital de Saint-Ylie, ici dans le Jura, a vu affluer en quatre ans près de 500 militaires dits « mutilés du cerveau ».
Consultez l'articleLe maréchal Foch
Maréchal de France, d’Angleterre et de Pologne, il est LE vainqueur de la guerre. Dans les années 20, ses biographes ont fait de lui un génie. Pourtant, Foch l’impétueux avait des détracteurs : ses camarades généraux...
Consultez l'articleLa grosse Bertha
Caché au cœur de la forêt, la fosse bétonnée disparaît sous l’eau et la végétation. Il ne reste qu'une trace discrète d’une des plus grandes prouesses de la guerre. Nous sommes dans l’Aisne, à Crépy. Ici, les Allemands ont installé un super canon, capable de tirer sur Paris, à 120 kilomètres. Quand le premier obus est tombé, le 23 mars 1918, la stupeur a saisi la capitale.
Consultez l'articleLe commandement unique
le 26 mars 1918, Français et Britanniques se retrouvent dans l’Hôtel de ville de Doullens. Les Allemands s’enfoncent entre leurs armées. Les deux alliés ont du mal à s’entendre mais homme va coordonner leurs efforts : le général Foch.
Consultez l'articleL'Afrique a payé un lourd tribu à la Grande Guerre
Environ 400.000 soldats africains, dont 172.000 Algériens ont été recrutés au cours de la Première guerre mondiale, dont plus de 60.000 en 1915-1916, pour compenser les lourdes pertes de l'armée française. Au total, «l’armée d’Afrique» a perdu près de 45 000 hommes, ce qui représente un peu plus de 3% des morts français de la Grande guerre.
Consultez l'articleErich Ludendorff
Ludendorff est un stratège. Associé au maréchal Hindenburg, il a triomphé à l’est. Les deux hommes ont la confiance de l’empereur Guillaume II. Quand ils sont appelés à l’ouest, Ludendorff dresse les plans de la bataille; La presse française reconnaît son intelligence brillante, son esprit remarquablement souple mais elle le dit aussi dur, cruel. Il veut que son pays « combatte et travaille jusqu’à la dernière goutte de sang et de sueur. »
Consultez l'articleLa charge des canadiens
Les Britanniques souffrent depuis que l’ennemi est passé à l’attaque. Les Allemands ont réussi à franchir le réseau de tranchées resté figé pendant quatre ans. La guerre de position est terminée, place au mouvement. Les cavaliers remontent à cheval et 1200 Canadiens sont envoyés vers Moreuil. Leur objectif : reprendre un bois que les Allemands occupent. Les chevaux sont décimés, des unités mettent pied à terre, et se battent, baïonnette au fusil. La mêlée est confuse, acharnée.
Consultez l'articleLa percée de Saint-Quentin
21 mars 1918. Cette date est écrite sur de nombreuses tombes, dans la nécropole de Séraucourt-le-Grand. Ce jour-là, les Allemands déclenchent l’offensive attendue depuis des mois : l’assaut est lancé entre Arras et Saint-Quentin.
Consultez l'articleL'independant force
En octobre 1917, les bombardiers lourds allemands Gotha effectuent leurs premiers raids sur Londres. Ces bombardements provoquent d'importants dégâts, et créent un véritable choc psychologique au sein de la population. Le cabinet de guerre décide que des raids de représailles seront menés contre des villes allemandes. Des villes trop éloignées des bases britanniques. C'est depuis la Lorraine que les avions devront décoller.
Metz, ville forteresse
Intégrée au Reich en 1871, Metz fait l'objet d'une campagne de germanisation. Elle passe par la création d'une nouvelle cité à l'architecture allemande. Parfaite illustration du style « wilhelmien » de ce quartier impérial : la gare. Un bâtiment au cœur d'un vaste réseau développé autour de l'agglomération messine. Un nœud ferroviaire de premier plan, à quelques kilomètres de la frontière française. Pendant la guerre, la gare voit passer de nombreux convois en transit vers le front.
L'hôpital indien
Dès septembre 1914, l'armée britannique très éprouvée fait appel à sa lointaine colonie des Indes. Elle peut compter sur le Corps Indien déjà opérationnel. Mais au bout d'à peine un an, les combats et le froid ont décimé les troupes indiennes : 7000 hommes tués et de nombreux blessés. On décide de les envoyer outre-Manche, à Brighton, au bord de la mer.
Les clubs de sport dans la guerre
A l’été 1914, un million de Français sont affiliés à une société sportive, de tir ou de gymnastique. Les hommes dans la force de l’âge vont partir au combat et les clubs se vider... avant que petit à petit de plus jeunes prennent la relève, comme ici à Besançon.
La guerre des affiches
Le 5 avril 1917, les États-Unis entrent en guerre. Enfin. De l’attente suscitée par ces renforts indispensables à une victoire contre l’Allemagne va naître une image d’Épinal véhiculée depuis un siècle : le bon Sammy, surnom du soldat américain, décontracté et riche venu délivrer l’Europe, la France et l’Alsace.
Marthe Richard, un agent trouble dans la guerre
Son nom est associé à la loi qui mit un terme aux activités de 1500 maisons closes dont Les Belles Poules à Paris. Marthe Richard.... une aventurière peu vertueuse, dont la carrière a décollé lors de la Première Guerre Mondiale.
La naissance des bordels militaires
Rue Polval à Bar-le-Duc, quelques indices témoignent de l'existence d'une maison close il y a cent ans. Des établissements qui ont connu leur âge d'or pendant la guerre. Une activité que l'armée à chercher à contrôler en créant ses propres bordels.
L'hôpital US de Beaune
Construit entre janvier et avril 1918, c’était un hôpital de 10 000 lits mais l’armistice signée, il a été transformé en université américaine. A l’origine, l’emplacement du camp de Beaune est choisi pour sa proximité avec la voie ferrée. Les baraquements sont alignés par groupe de 20, le long des routes.
L'hôpital US pour chevaux
Le grand nombre d’officiers et d’hommes montre l’importance attachée aux soins des chevaux. Palefreniers, maréchaux-ferrants, détachements d’unités médicales. Leur grande sollicitude envers les animaux tient peut-être à leur histoire de pionniers à la conquête de l’Ouest. 150 000 chevaux sont importés des États-Unis vers la France pour monter au front.
Le faux Paris
De janvier à septembre 1918, Paris subit les bombardements des Gothas. Des avions d'un genre nouveau, au fort pouvoir de destruction. Leurs raids nocturnes sont destinés à affaiblir le moral de la population. Pour la protéger, un projet fou voit le jour : la création d'un faux Paris !
Paris sous les Gothas
Dès août 1914, Paris subit des bombardements. Mais les dégâts des avions monoplans et des Zeppelins restent limités. Il faut attendre 1917 pour que des bombardiers lourds fassent leur apparition. Les Gothas sont des avions de 12 mètres de long, armés de trois mitrailleuses, pouvant transporter plusieurs centaines de kilos de bombes. Dans la nuit du 30 janvier 1918, 30 d'entre eux partent en mission sur Paris. En l'espace de 20 mn, ils larguent 250 torpilles et font 63 morts, presque deux fois plus que pendant les trois années précédentes...
La cathédrale d'Amiens
La cathédrale d’Amiens est un joyau qui a résisté à deux guerres ! Le portail, chef d’œuvre du Gothique flamboyant, nous est parvenu intact, malgré les bombardements. Pendant quatre ans, de 1915 à 1919, ses sculptures sont restées cachées derrière des montagnes de sacs, remplis d’argile.
Colette, journaliste de guerre
En 1914, Colette est âgée de 40 ans, divorcée de Willy, son 1er mari. Elle est connue pour sa production littéraire mais aussi pour les rôles qu’elle tient dans des spectacles de pantomime, de théâtre ou de danse.