La Grande Guerre

Les soldats et la Grande Guerre

L'avant-guerre

Les mobilisations générales

Contrairement aux idées reçues, les mobilisations ne déclenchent pas un enthousiasme généralisé. Après la période d'inquiétude, la plupart des mobilisés se rendent avec fierté dans les différentes gares pour se rendre dans leurs casernes respectives. Ces hommes pensent à remplir leur devoir avec honneur et espèrent rentrer rapidement dans leur foyer.

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La guerre

La guerre des tranchées

Une fois le plan schlieffen mis en échec par les armées françaises et face à l'avancée des armées russes, les Allemands doivent reculer et s'enterrer afin de préserver les territoires conquis à l'Ouest et en attendant de trouver une solution pour anéantir les troupes russes qui menacent le Reich allemand à l'Est. Ainsi, les tranchées sont créées et vont devenir l'habitat quotidien de millions de soldats durant plus de 4 ans.

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Les troupes coloniales et indigènes françaises

Au cours des années 1850, le général Faidherbe, commandant et gouverneur militaire du Sénégal, réalise rapidement que le peu de troupes métropolitaines qu’il commande, supportent mal le climat et les maladies tropicales. Sur le modèle des troupes d’Algérie, il demande la création de tirailleurs sénégalais pour continuer la colonisation dans l’Ouest africain. Dès le 21 juillet 1857, un décret impérial autorise ce recrutement. En 1900, le premier régiment de tirailleurs sénégalais est opérationnel.

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La Légion étrangère

Le 10 mars 1831, la Légion étrangère est créée. Elle permet l'incorporation de soldats étrangers dans l'armée française. À l'origine, cette légion est destinée à combattre hors de France. Cependant, le déclenchement du premier conflit mondial oblige le gouvernement français à rappeler ses légionnaires en renfort.

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Les troupes coloniales et des dominions britanniques

Au début du XXe siècle, l'Empire britanniqe connait une ampleur et une puissance inégalées. Il englobe 1/4 des terres du globe et compte pas moins de 458 millions de sujets. Il se compose de colonies, de dominions et de protectorats. Les dominions (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Terre-Neuve, Union d'Afrique du Sud) disposent d'une grande autonomie incluant des privilèges en matière d'affaires étrangères et de défense.

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Les troupes de l'ANZAC

Ne disposant pas assez de volontaires pour constituer un corps d'armée complet, les troupes australiennes et néo-zélandaises sont regroupées pour former l'ANZAC. Ce corps est destiné à affronter les troupes turques avant de venir grossir les armées du front de l'Ouest et d'aider les armées du Moyen-Orient.

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Les troupes coloniales belges

Depuis 1908, le Congo belge se dote d'une Force publique, composée de Congolais et de Belges, qui sert à la fois de police coloniale et d'armée territoriale. Strictement neutre au début du conflit, le Congo belge prend les armes pour se défendre contre les troupes impériales allemandes d'Afrique orientale, commandées par le lieutenant-colonel Paul von Lettow-Vorbeck. Au même moment, 32 Congolais s'engagent comme volontaires au sein de l'armée belge.

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Les troupes américaines

Étant restés neutre au début du conflit mondial, les États-Unis d'Amérique déclarent la guerre à l'Allemagne le 06 avril 1917 suite aux torpillages des navires marchands américains par les U-boots. La petite armée régulière américaine, composée de 127.500 soldats, va rapidement devenir l'une des plus grandes armées du monde en à peine quelques mois via la conscription et le volontariat. Lors de l'armistice, plus de 4.000.000 de soldats américains sont prêts pour le combat.

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Les troupes canadiennes

Dominion de l'Empire britannique, le Canada est automatiquement en guerre contre l'Allemagne dès la déclaration de guerre britannique le 04 août 1914. Malgré sa dépendance au Royaume-Uni, la participation militaire canadienne aux côtés des Britanniques est une décision qui appartient au gouvernement canadien. Rapidement, 30 000 volontaires se présentent dans les centres de recrutements. Le 03 octobre 1914, le premier contingent canadien embarque pour l'Europe.

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La vie dans les tranchées

La vie dans les tranchées, ou plutôt la survie dans les tranchées, a commencé dès l'instant où les armées allemandes ont reculé pour s'installer sur des positions défensives dès le mois de décembre 1914. Les barbelés,les tranchées et les blockhaus sont les premiers éléments de la défense allemande. Les attaques frontales françaises tournent alors aux massacres. Aussi, les armées françaises se mettent à creuser des tranchées pour se mettre à l'abri de l'artillerie allemande.

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Les soldats de la honte

Cette nouvelle guerre d'un genre nouveau, parce qu'industrialisée, n'a pas préparé les hommes transformés en soldats de toutes les nations en guerre ni au stress des bombardements intensifs ni aux spectacles quotidiens de la mort. Devant ces horreurs, chaque soldat réagit différemment. Pour certains, c'est le blocage total du corps ou de l'esprit.

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Les mutineries

Entre 1915 et 1917, des soldats refusent de monter à l'assaut de l'ennemi. Ils acceptent de garder leurs positions mais ne veulent plus servir de chair à canon. Malgré des sanctions et des exécutions, les mutineries continuent. Les États-majors doivent s'adapter à cette guerre d'un nouveau genre qui provoque des massacres sur les différents champs de bataille et commencer à penser à la vie de leurs soldats s'ils veulent poursuivre la guerre.

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Les fusillés pour l'exemple

Dès 1914, les conseils de guerre sont actifs et condamnent des centaines de soldats pour des motifs allants de la mutilation volontaire, de la désobéissance, de l'abandon de poste en passant par la désertion. Selon la gravité des motifs retenus, certains soldats sont condamnés à mort. Parmi ces condamnés, certains le sont simplement pour l'exemple.

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L'artisanat de guerre

Lorsque la guerre de mouvement laisse place à la guerre de tranchées, les soldats se retrouvent soudainement dans l'inaction et l'immobilité. Pour s'occuper et se procurer le nécessaire que l'intendance n'arrive pas à fournir, les soldats se mettent à bricoler et à fabriquer un tas d'objets.

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Les loisirs de guerre

Une fois l'année 1914 écoulée et les soldats installés dans leurs tranchées, la guerre se fige. L'attente commence et le cafard fait son apparition. Pour garder le moral des troupes, des activités s'organisent un peu partout. Elles sont très diversifiées et adaptées en fonction des lieux.

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Les permissions

Les permissions sont des accords militaires permettant aux soldats de prendre congé temporairement. Considérées comme un droit par les combattants, les permissions sont imposées aux chefs militaires par les parlementaires français dès l'année 1915. Ces permissions varient de 2 à 10 jours. C'est à la fois peu et beaucoup.

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La guerre des mines

La guerre des mines est une partie du conflit qui est restée peu connue de par le fait que les combattants souterrains ont fait preuve d'une grande discrétion aussi bien dans leurs galeries que dans leurs témoignages. Ce creusement de ces mines permettant l'explosion de charges sous les tranchées ennemies sont l'une des solutions testées pour débloquer le front de l'ouest complètement figé.

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Les prisonniers de guerre

En 1914, rien n'est prévu pour interner et garder les prisonniers étant donné que la doctrine de la guerre courte est dans tous les esprits. Dès lors, les premiers prisonniers sont échangés. Ce n'est qu'en 1915 avec la stabilisation du front que les échanges sont interrompus. Il faut attendre 1915, voire 1916, pour que la plupart des belligérants organisent des camps et mettent au travail les prisonniers qui y trouvent un moyen de s'occuper.

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Les évasions

Même minimes, les évasions font partie de la Grande Guerre. Malgré les risques de se faire fusiller, certains individus n'hésitent pas à tenter leur chance avec plus ou moins de réussite.

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Les maladies

La guerre des tranchées, les cadavres des soldats et d'animaux en décomposition attirent les carnassiers tels que les rats. Le manque d'hygiène, de nourriture et de repos favorise la fatigue des hommes qui deviennent la proie des bactéries et de virus. La promiscuité des hommes fait le reste. Elle engendre des contagions et de nouveaux morts, qui cette fois ne sont pas le résultat des combats.

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L'après-guerre

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