Les actualités de la Grande Guerre en 2017
YMCA, le foyer du soldat
Noël 1917, les soldats américains éloignés de leurs familles au camp du Valdahon trouvent chaleur et repas de fête auprès des YMCA. Cette œuvre d’inspiration protestante née au XIXe siècle, a pris un essor considérable pendant la première guerre mondiale.
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Valdahon, un village à l'heure américaine
Créé en 1905, le camp Militaire du Valdahon accueille dès l’été 1917 des Américains. Ces soldats sont formés pendant plusieurs mois au maniement l’artillerie et modifier durablement l’existence des Villageois.
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Marcel Santi, dessinateur pour mémoire
Marcel Santi est mobilisé en août 1916 en tant qu'observateur et agent de liaison. Une mission dangereuse : il faut courir sous les tirs pour porter les messages lorsque les liaisons téléphoniques sont rompues.
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La publicité de guerre
Entre deux articles de presse ou sur des panneaux d'affichage, la publicité est omniprésente depuis le début du XXe siècle. Un phénomène qui va s'accentuer avec la guerre, les annonceurs osant tout pour vendre leurs produits.
En août 1914, en marge de la mobilisation, les vitrines de magasins considérés comme allemands sont saccagées.
Ce sentiment anti-germanique devient un argument de vente et une opportunité pour gagner des marchés !
Noël 1917
Ce mardi 25 décembre 1917 est le quatrième Noël dans les tranchées. Pour sauver les apparences, des combattants ont bricolé un arbre de Noël. L'espoir d'une victoire et de la paix sont dans toutes les têtes, sans aucune certitude d'y parvenir.
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Eugène Turpin, inventeur de la mélinite
14/18 est la guerre des canons. A Paris, les gamins posent près d’obus plus grands qu’eux - drôles de joujoux !
C’est justement un fabriquant de jouets qui a inspiré l’armée française : Eugène Turpin.
Il utilise l’acide picrique pour colorer ses babioles. Il le transforme et en fait un explosif.
La découverte est baptisée mélinite, pour sa couleur jaune comme le miel. Elle remplacera la poudre noire.
La fourragère pour regonfler le moral des troupes
La fourragère est une cordelette qui ne pèse que quelques grammes, mais pour les militaires, elle a une importance énorme. Une distinction décidée en 1916. Cet insigne spécial est destiné à rappeler d’une façon apparente et permanente les actions d’éclats de certains régiments.
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Le camp américain d'Is-sur-Tille
Pendant la première guerre mondiale, cette plaine agricole, a été un site stratégique ferroviaire de premier plan :
dès 1914, la gare régulatrice d’Is-sur-Tille acheminait les troupes, du matériel et du ravitaillement vers les zones de combat.
En 1917, l’Armée Américaine a construit ici une seconde gare, géante, sur 250 hectares, l’une de ses principales bases logistiques : le camp William.
Orphelins de guerre, les pupilles de la nation
Le jour même de la mobilisation, le 2 août 1914, à Paris, un mouvement de solidarité crée l’Association des orphelins de la guerre. Les soldats savent que s’ils sont tués, leurs enfants seront hébergés, éduqués, formés, gratuitement jusqu’à leur majorité. 18 établissements, accueillent ainsi les orphelins, mais aussi les veuves à qui l’on confie des groupements familiaux.
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Nancy, une ville en première ligne
D'autres bâtiments ont subi le même sort pendant toute la guerre en raison de la proximité de Nancy avec la frontière allemande. En septembre 1914, la bataille du Grand Couronné a sauvé Nancy, menacée par les troupes allemandes.
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Le char Deborah
20 novembre 1917 à Flesquières. Ce char Mark IV, baptisé Deborah arrive sur les hauteurs de ce village du Cambraisis.
Mais cet engin redoutable de 28 tonnes est vulnérable. La machine est lente, à peine 6 kilomètres heure.
Dans son espace confiné et sombre, 8 hommes d'équipage. Le bruit du moteur et des chenilles est infernal.
L'habitacle est enfumé, le blindage insuffisant.
Les premières grandes batailles de chars à Cambrai
Le 20 novembre 1917, 476 chars britanniques attendent, cachés dans des bois du Cambrésis dans le Nord de la France. Depuis des jours, ces chars britanniques s'apprêtent à lancer l'assaut contre les Allemands. Cette première attaque massive de chars de la Grande Guerre, la première de l'histoire de la guerre, n'aura pas l'effet escompté.
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Le camp allemand de Villegusien
A Villegusien, dès mars 1915, 100 prisonniers allemands sont mis à disposition des Ponts et Chaussées pour travailler dans des carrières de pierres et consolider cette digue, endommagée l’année précédente.
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La chirurgie militaire
Présence de corps étrangers, risque élevé d’infection et abondance des blessés. Dès le début du conflit, contrairement à la chirurgie pratiquée en temps de paix, la chirurgie de guerre dénote par son caractère d’urgence. Les chirurgiens se rendent au plus près du front afin de traiter au plus vite un maximum de patients.
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Le premier pilote noir américain, Eugène Bullard
Fils d’un esclave planteur de coton, Eugène Bullard est né en Géorgie, en 1895. Dès l’âge de huit ans, il quitte sa famille avec l’intention d’aller en France. Son père lui a dit qu’on y était jugé "par son mérite et non par sa couleur de peau"…
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Le vocabulaire des tranchées
Venus de la France entière, les poilus mélangent leurs façons de parler et s’inventent un langage commun pour le quotidien. Ils font preuve d’une certaine autodérision, lue dès 1915 dans les journaux de tranchées.
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L'offensive de la Malmaison
Le général Maistre l’avoue : le chemin des Dames a mauvaise réputation. Aussi, une nouvelle opération manquée produirait un effet désastreux. Alors, l'attaque limitée est soigneusement préparée : 1800 canons occupent un front de 12 kilomètres !
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Ain : Tournassoud, le commandant photographe de 14-18
C'était un temps où le temps de pause poussait à la mise en scène, à la composition. Le "commandant-photographe" Tournassoud n'a donc sûrement pas mis les pieds sur le front. Mais il a donné à voir ces poilus qui se battaient pour la France, des Français de toutes les régions du monde.
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René Fonck, l'as des as
Passionné de mécanique, René Fonck a 20 ans quand il est mobilisé. Après un passage dans le Génie, il rejoint l'aviation en 1915. A l'issue de sa formation, il rejoint une escadrille d'observation où il se fait remarquer par sa témérité.
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Le vin, l'indispensable compagnon du poilu
Le vin était l'ami indispensable du Poilu, pour une foule de raisons. "Pour lutter contre le cafard, l'ennui, la perte d'un camarade, l'éloignement...", énumérait au colloque l'historien Stéphane Le Bras, maître de conférence en histoire contemporaine à l'Université de Clermont-Ferrand, spécialiste d'histoire vitivinicole.
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Le zeppelin abattu
Initialement cantonnés à des opérations de reconnaissance, dès le début de la guerre les zeppelins bombardent à très haute altitude des objectifs militaires jugés stratégiques.
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les vendanges en Alsace
La mobilisation générale à l’été 1914 a privé la viticulture de sa main d’œuvre traditionnelle. Ce sont donc souvent les anciens et surtout les femmes qui se retrouvent à travailler dans les vignes. Mais certains viticulteurs sont contraints à l’arrachage de parcelles pour les transformer en champs de pommes de terre.
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Clément-Bayard , le zeppelin français
En 1910, un de ses aéronefs a rallié Londres depuis l’Oise, accomplissant la première traversée de la Manche en dirigeable. En mai 1914, il fait la une des journaux.
De passage en Allemagne, il s’est approché d’un hangar militaire, où l’on amenait un zeppelin.
Fritz Haber, bienfaiteur de l'humanité et criminel de guerre
Fritz Haber est issu de la petite bourgeoisie d’origine juive. A la veille de la guerre, c’est un chimiste réputé et ambitieux.
À cette époque, les savants veulent à tout prix éviter une catastrophe alimentaire mondiale.
L'ypérite, la guerre au gaz moutarde
À Ypres, en avril 1915, la guerre chimique a franchi un palier avec l’utilisation par les Allemands du gaz de chlore.
Les attaques successives ont appris aux soldats à se protéger de mieux en mieux.
En 1916, les premiers masques à gaz avec filtres à charbon apparaissent.
Passchendaele, la bataille meurtrière
À Passchendaele, près d’Ypres dans les Flandres Belges, on se bat depuis l’été 1917. A l’automne, après 3 mois de bataille, le village a totalement disparu. 500 000 hommes dans les deux camps ont été mis hors de combat.
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Guynemer disparaît
Un as, 53 victoires homologuées, lui-même abattu à 7 reprises et à chaque fois reparti.
Mais la mort si souvent frôlée finira par l’emporter. Le 11 septembre 1917, Guynemer disparaît ; il a 22 ans.
Les premiers Fokker
Fokker, c’est le nom de l'avion de chasse allemand qui va faire trembler le ciel pendant la Grande Guerre.
Arme redoutable, le Fokker sera, de l’été 1915 au printemps 1916, techniquement supérieur aux avions alliés.
En 1917, c’est un Fokker qui abat Georges Guynemer, l’as français.
Raids sur Londres
La première menace aérienne vient des fameux Zeppelin. À 3000 mètres d’altitude, ces ballons dirigeables allemands peuvent éteindre leurs moteurs et dériver en silence pour lâcher leurs bombes par surprise. Ils visent les sites militaires et industriels mais aussi les civils.
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Le général Patton et les tanks US
Lors de l’entrée en guerre du pays en 1917, il demande et obtient de rejoindre l’État-major du Général Pershing dont il devient vite le bras droit. Arrivé en Haute-Marne avec le reste du commandement, celui qui vient d’être promu capitaine se porte volontaire pour la mise en place d’un corps de chars d’assaut américain. Il est persuadé que les tanks vont permettre d’emporter la décision lors des grandes batailles et de gagner, enfin, la guerre.
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La photographie aérienne pour espionner l'ennemi
Dans le mois qui précède l'offensive au nord de Verdun, été 1917, les Français procèdent à une reconnaissance aérienne des objectifs à atteindre. 3000 photographies sont réalisées depuis des avions survolant les lignes allemandes. Des informations sont précieuses pour monter à l’assaut de ces positions.
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Le général Arthur Currie
Le général Arthur Currie, 42 ans n’est pas un inconnu. En avril 1917, aux côtés du général Byng,
il a joué un rôle majeur dans la victoire de la bataille de Vimy dans l’Artois.
Sa devise : » « une préparation minutieuse doit mener au succès, ne rien négliger. »
Lens, une bataille de rue
Les cités minières de Loos en Gohelle dans le Pas-de-Calais. En août 1917, elles ont été le théâtre de combats acharnés entre les Canadiens et les Allemands. Ici, dans les faubourgs de Lens, les maisons des mineurs qu’on appelle les corons ne sont plus que des ruines mais les soldats allemands en ont fait des abris fortifiés.
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La bataille de la côte 70 près de Lens
Le blockhaus est l’une des dernières traces encore visibles du champ de bataille de Loos en Gohelle dans le Pas-de-Calais. On est ici sur un léger promontoire mais qui dans ce plat pays offre une vue imprenable sur la plaine de Lens tenue par les Allemands. Une position très disputée que les Canadiens finiront par conquérir. Ce sera la prise de la cote 70.
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Le cheval de guerre
En 1914, l’armée française compte 200 000 chevaux. 700 000 autres sont réquisitionnés. Des chevaux de traits se retrouvent enrôlés dans la cavalerie. Les bêtes ont faim, soif, et s’épuisent en vaines chevauchées. Des dizaines d’heures en selle, le harnachement qu’on n’enlève pas. Les blessures causées par les frottements s’infectent. La victoire de la Marne ne peut être exploitée par la cavalerie. Le galop est devenu impossible.
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Les boucheries militaires
Le soldat français est de toutes les armées le soldat le mieux nourri !
C'est le ministère de la guerre qui le dit. 500 grammes de viande. Voilà la ration promise chaque jour au Poilu.
Les bœufs sont condamnés. Tout au long de la guerre, les boucheries militaires ne vont pas chômer.
Les mascottes des armées
Si 14-18 fut la guerre des hommes, elle fut aussi celle des animaux. Animaux brutalisés, exploités, mais aussi aimés. Les mascottes n’étaient pas rares sur le front. Les pilotes de l’escadrille La Fayette avaient adopté deux lionceaux, Whisky et Soda. Boules de poils trop vite grandies. Whisky le farceur croquait les képis des officiers. La recrue turbulente fut renvoyée.
Car, même avec les mascottes, l’armée réclamait de la discipline.
Dijon, ville cosmopolite
En 1914, Dijon était une ville de 77 000 habitants. La petite ville tranquille a vu, pendant 4 ans, arriver successivement des flots de réfugiés belges et français, des milliers de blessés répartis dans les hôpitaux qui restaient en convalescence jusqu'à leur guérison. Et bien sûr d'innombrables soldats en uniformes, de toute origine. Une ville cosmopolite.
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Le retour des paysans mutilés
Dans les premiers mois de la guerre, la plupart des grands blessés pensaient ne plus jamais pouvoir travailler pour gagner leur vie. Parmi eux, beaucoup étaient des paysans. Un désastre dans une France essentiellement agricole. Des prothèses et des engins mécanisés sont mis au point dès 1915 pour que les mutilés puissent retourner aux champs.
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Zille, le dessinateur berlinois
Pendant la 1ère guerre mondiale, Heinrich Zille est l’un des plus célèbres peintres de la scène artistique berlinoise. Personne mieux que lui ne sait croquer les petites gens de la capitale de l’Allemagne, dans leur vie quotidienne, dans leurs souffrances de cette guerre qui n’en finit pas. Au fil des dessins, Zille montre de plus en plus d’aversion pour le conflit.
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Berlin a faim
Été 1917, bientôt 3 ans de guerre. Berlin est loin du front mais subit malgré tout les conséquences de la guerre. Le Reich allemand ne s’était pas du tout préparé à un conflit long et dès 1915, la population a ressenti les effets du blocus maritime des Anglais. Berlin n’a plus d’argent et les prix ne cessent d’augmenter, Berlin a faim et les rations ne cessent de diminuer.
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Les chinois accusés
En 1920, la caméra de Gaumont Actualités immortalise le départ des ouvriers indochinois. Danse du dragon, démonstration de sabres : la France salue ses colonies. Des travailleurs chinois, nulle trace. Et pour cause : les régions libérées ne veulent plus de cette main d’œuvre accusée de tous les maux. Meurtres et rapines leur sont reprochés et la population est terrorisée.
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Les camps de travailleurs chinois
En 1917, ces hommes débarquèrent dans le nord pour participer à l’effort de guerre.
Le Chinese Labour Corps installa un de ses plus grands camps en Picardie.
Dunkerque, port de ravitaillement
Septembre 1914, le port devient une immense zone de transit: réfugiés, mobilisés, réservistes, blessés arrivent par paquebot. Les premières troupes anglaises y débarquent. S'y décharge quasiment tout le ravitaillement des troupes britanniques engagées dans le Nord de la France et dans les Flandres belges. Les Anglais font tourner le port à plein régime. Ils construisent des hangars, installent des grues et de nouveaux outils de manutention.
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Des prisonniers russes dans les mines
Lorsque la guerre éclate, le départ massif des travailleurs italiens entraîne une baisse de près de 50% de la production des mines de fer de Lorraine. Pour faire face à cette pénurie, les autorités militaires allemandes décident, début 1915, de faire appel à une main d’œuvre forcée : celle des prisonniers de guerre. Les dizaines de milliers de soldats russes capturés chaque mois sur le front Est semblent constituer une réserve inépuisable.
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La guerre du vin
En 1914, suite à des récoltes très abondantes, le marché du vin est saturé. Un tiers de la production nationale est réquisitionné « pour le moral des troupes ». Chaque soldat reçoit gratuitement un quart de vin par jour.
Quantité doublée en 1916, et triplée en 1918.
Boulogne, port de guerre
14 août 1914, quelques jours après la déclaration de la guerre, le général French débarque ici à Boulogne
avec son état-major pour prendre la tête de la Force Expéditionnaire Britannique sur le front de l’ouest.
Dès lors, le port va vivre au rythme du flot incessant de navires déchargeant les soldats britanniques e leur matériel.
Les premiers américains débarquent
Boulogne sur Mer, le 13 juin 1917, l’Invicta, un navire arrivant de l’Angleterre toute proche fait son entrée dans le port.
A son bord, le général Pershing, commandant en chef du Corps Expéditionnaire Américain, 53 officiers dont le futur général Patton et 146 soldats. Un débarquement modeste mais porteur d’un immense espoir.
Général Pershing, La Fayette nous voilà
13 juin 1917, port de Boulogne sur mer, sur la passerelle du navire, un officier débarque à l’allure volontaire. C’est le général Pershing, 56 ans, chef du Corps Expéditionnaire Américain. Le soir même de son arrivée sur le sol français, il est accueilli à Paris comme un héros, un libérateur.
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Le monument des basques
Le béret sur la tête et l’œil mélancolique, le paysan tourne le dos au champ de bataille : il regarde au loin, vers ses montagnes qu’il ne rejoindra pas. La gloriole n’a pas sa place, ici, sûrement parce que le sculpteur était un ancien combattant.
Avec le monument des Basques, il a rendu hommage aux hommes du sud-ouest, tombés pour le chemin des Dames.
Les Alsaciens-Lorrains engagés sous un faux nom
Demaison plutôt qu’Haussler. Cordonnier plutôt que Schuster. Pendant la Grande guerre des Alsaciens-Lorrains ont troqué leur patronyme à consonance germanique pour s’engager dans l’armée française et non dans celle du Reich.
Mais certains morts au combat n’ont jamais retrouvé leur véritable identité.
Un printemps de grèves
En ce printemps 1917, pratiquement aucun pays d’Europe n’est épargné par les grèves, mais c’est au Royaume-Uni et en Allemagne que les mobilisations sont les plus fortes. Dans le Reich allemand, le contraste est saisissant : pratiquement aucune manifestation dans le Sud, alors que les villes du Nord sont très touchées. A Berlin et à Leipzig, le caractère politique est très marqué. C’est l’annonce d’une baisse de la ration de pain qui va mettre le feu aux poudres.
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Benoît XV, le pape médiateur
Durant 4 ans, l'Église n'est pas épargnée par la première guerre mondiale. Intensément bombardée, la cathédrale de Reims en est l'exemple le plus frappant. Pourtant, un homme tente de rétablir la force morale du droit face au conflit armé : Benoit 15.
Un pape, apôtre de la paix, qui conjugue jusqu'en 1918 une intense activité diplomatique et humanitaire.
La déclaration de guerre américaine
L’Amérique est un pays de migrants. Les plus nombreux sont les Allemands qui ont été des millions à franchir l’Atlantique depuis un siècle. En 1914, le pays reste neutre, mais il commerce avec la France et l’Angleterre.
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Le Touquet, refuge des Belges
Les combats et les exactions allemandes jettent plus d’1 million de Belges sur les routes de l’exil. Les habitants d’Ypres, en Flandre Belge doivent quitter leur ville prise en étau par les combats. Ils trouveront refuge à 150 kilomètres de chez eux, en France, dans la toute jeune et huppée station du Touquet Paris-Plage.
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La révolution russe
Mars 1917, le peuple de Pétrograd est dans la rue, et le monde va changer.Les Russes utilisent encore le calendrier julien :
ils ont treize jours de retard sur la France et ce soulèvement entrera donc dans l’histoire sous le nom de Révolution de février. L’événement que beaucoup pressentaient est arrivé : c’est en fini de la Russie des Tsars !
Le retrait allemand
Après la bataille de la Somme, les troupes allemandes sont exsangues
Le général Hindenburg décide de raccourcir le front de 40 kilomètres pour économiser des divisions.
La retraite est soigneusement préparée : il faut dévaster le territoire rendu à l’adversaire.
Les russes se mutinent
Reims, 1916, 20 000 soldats russes, alliés des Français, débarquent sur le front de Champagne.
Deux brigades d’infanterie en tout qui vivront intensément, malgré la distance, les bouleversements politiques de leur pays.
Jusqu’au camp de la Courtine dans la Creuse où ils se mutineront.
Le pigeon photographe
Passionné de photographie, l’apothicaire se lance dans un projet un peu fou : il décide de fixer sous le ventre de ses pigeons au moyen d’un harnais un tout petit appareil photo avec déclenchement automatique de prise de vues toutes les 10 secondes.
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La fonte des cloches
Si la population est prête à accepter beaucoup de privations en temps de guerre, ces 2 mesures prises au début de l’année 1917 ne passent vraiment pas. Dans la commune de Rosheim, ce sont en tout 6 cloches sur 10 qui sont démontées : 2 dans l’église du bas, 2 dans l’église du haut, la petite cloche du couvent et celle de l’école.
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Les emprunts de guerre
Quatre grands "emprunts de la Défense Nationale" sont lancés en 4 ans avec un taux d'intérêts à 5 %. Pour toucher le cœur des Français majoritairement paysans en ce début de 20ème siècle, des personnages en tablier et en sabots sont représentés sur ces affiches illustrées par des artistes très connus à l'époque.
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Les premiers rationnements
En 1916 déjà, face à la pénurie de charbon, la ville organisait des distributions rationnées et tarifées pour lutter contre la spéculation. En 1917, vont s'ajouter des restrictions alimentaires. L'armée continue ses réquisitions, mais les terres agricoles ne sont plus aussi productives qu'avant-guerre et au marché, les légumes (quand il y en a), la viande, les volailles, les poissons, sont hors de prix et les œufs sont même vendus à l'unité!
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Les portugais entre en guerre
En 1914, le Portugal n’est encore qu’une jeune République, officiellement neutre mais néanmoins liée à la Grande-Bretagne par une ancienne alliance. En décembre 1915, les Britanniques lui demandent de réquisitionner tous les navires allemands qui mouillent dans ses ports. Le Portugal s’exécute. En réaction, le 9 mars 1916, l’Allemagne lui déclare la guerre.
La Grèce divisée
Lorsque la première guerre mondiale éclate, la Grèce proclame haut et fort sa neutralité. Marié à Sophie, la sœur du Kaiser Guillaume II, le roi Constantin entend protéger son pays d’une guerre jugée imprudente et futile. À l’inverse, son premier ministre Venizélos est partisan d’une alliance avec les Français et les Britanniques, et estime que le pays devra tôt ou tard choisir son camp.
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