Les oursons et la troupe
| Dans les zones de l'arrière, des soldats adoptent des mascottes. Leur présence est tolérée et par la suite encouragée par l'état-major qui y voit une solution contre l'adoption d'animaux particuliers. Ces mascottes permettent également de maintenir le moral des soldats qui peuvent ainsi penser à autre chose qu'à la guerre. |
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La mascotte canadienne la plus célèbre est l'ourson noir Winnipeg dit « Winnie ». Cet ourson est acheté par le lieutenant Harry Colebourn, vétérinaire de l'armée, pour 20 dollars, à un éclaireur du fort Garry Horse qui trouve l'ourson femelle sur le fleuve White River dans l'Ontario, au Canada. L'ourson suit le lieutenant dans une traversée le conduisant clandestinement en Grande-Bretagne où il est introduit comme mascotte officieuse du régiment de cavalerie canadienne. Avant de partir pour la France, le lieutenant confie l'ourson au zoo de Londres. Une fois la guerre terminée, le lieutenant revient en Grande-Bretagne et décide de laisser l'ourson, qui a pris ses habitudes, au zoo londonien. Parmi le public visitant le zoo, il y a Christopher Robin Milne qui décide de changer le nom de son ours en peluche et de l'appeler Winnie, qui deviendra le personnage de littérature d'enfance Winnie l'ourson.
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Les Russes connaissent très bien les ours qu'ils côtoient dans les contrées sibériennes. Aussi, lorsqu'un corps expéditionnaire sibérien est créé et envoyé en France, le soldat russe Yvan Ignatof débarque à Marseille avec l'ourson Michka. Le corps expéditionnaire et leur ourson deviennent rapidement l'attraction du côté de la Champagne. L'ourson est doux et joue même avec un chat qui ne le quitte plus. À la fin de la guerre, l'ourson est donné à un zoo français.
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