La Grande Guerre

Les lionceaux et la troupe

Dans les zones de l'arrière, des soldats adoptent des mascottes. Leur présence est tolérée et par la suite encouragée par l'état-major qui y voit une solution contre l'adoption d'animaux particuliers. Ces mascottes permettent également de maintenir le moral des soldats qui peuvent ainsi penser à autre chose qu'à la guerre.

  • Du côté franco-américain

En 1916, Raoul Lufbery, pilote franco-américain de l'escadrille La Fayette, adopte un lionceau appelé Whisky, qui appartenait à un dentiste brésilien installé à Paris. Rapidement, ce lionceau devient la mascotte de l'escadrille. En 1917, un pilote américain de l'escadrille, Douglas MacMonagle, adopte un autre lionceau appelé Soda. Le premier lionceau plus âgé prend directement soin de Soda. Il adore croquer les képis des officiers. Les deux pilotes et leurs mascottes deviennent célèbres jusqu'aux États-Unis d'Amérique. Une fois arrivés à l'âge adulte, les deux anciens lionceaux sont transférés au Jardin des Plantes afin d'éviter tout accident.

Raoul Lufbery et Whisky
Crédit photo : Wikipedia
Raoul Lufbery et Whisky
Crédit photo : Smithsonian Institution
Un mécanicien de l'escadrille La Fayette pose avec Whisky et Soda
Crédit photo : DP
Whisky et Soda
Crédit photo : DP

Retour à la page précédente